L'environnement dans la campagne (suite)

Pour rebondir sur mon post précédent, je crois qu'on ne peut que se féliciter de la présence de Dominique Voynet et José Bové. Au départ (vu ma démarche, cela ne vous étonnera pas), j'étais plutôt sceptique sur l'utilité d'une candidature verte. D'autant plus que le programme de Ségolène Royal me paraissait (voir mes autres posts sur ce thème) presque plus engagé que le programme de Mamère en 2002. Mais à écouter Dominique Voynet depuis que les ondes s'ouvrent plus, je pense que c'est un réel plus pour la campagne. Pour plusieurs raisons.

• C'est quelqu'un de très intelligent et ce qu'elle dit est vraiment très riche et très intéressant. Quelque soit le thème. Et ça, en ces temps de démagogie, c'est un trésor inestimable.
• Plus pragmatiquement, sans elle et sans José Bové, il n'y aurait plus de temps de parole sur l'environnement. Avec eux, les chances de mettre l'environnement au centre de la campagne (ou du moins dans les sujets importants) sont plus importantes.

A Ségolène Royal de bien vendre son projet environnemental, qui est vraiment un plus infini par rapport à ce que proposent ses concurrents "présidentiables" et ainsi récolter les voix du vote "utile", ou du moins, pour ne pas utiliser un mot qui heurte certaines oreilles, pour se positionner de façon à apparaitre à la fois crédible sur le sujet de l'environnement et porteuse d'un réel espoir d'accession au pouvoir.