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Werdok dans l'Isoloir
26 janvier 2007

Ségolène Royal et l’environnement

Pour préparer mon débat participatif de ce soir, j'ai bossé mon Ségolène et environnement :)

Ancienne ministre de l’environnement (au moment du sommet de Rio en 1992), Ségolène Royal, avant même l’irruption de Nicolas Hulot et de son Pacte Ecologique, a placé l’Environnement à une place importante de son action politique et de ses exigences lors de la campagne d’investiture. Pour un écologiste réaliste et pragmatique comme moi, c’était une bonne, une très bonne nouvelle : Enfin, l’écologie sortait de son ghetto et enfin, un homme politique disait « Oui, avec de la volonté, on PEUT »

Pour elle, l’environnement doit être une ambition nationale portée par le Président de la République. Tel un guide, il/elle peut faire de la France un exemple. Elle souhaite que notre pays représente l’excellence environnementale grâce à l’anticipation et à la stabilité de l’action.

L’Ecologie n’est pas seulement la lutte contre les gaz émis, contre les pollueurs. L’écologie n’est pas que la lutte contre les OGM. Certes, on peut la laisser aux mains d’un simple ministre, voire d’un secrétaire d’état. Mais on ne résoudra rien dans le fond des choses. L’excellence environnementale doit forcément intégrer d’autres aspects que les seuls problèmes purement environnementaux. En cela, la proposition de vice premier ministre de Nicolas Hulot a plus qu’un sens : c’est forcément la seule issue, la seule manière de placer l’environnement et le développement durable au cœur de l’action du gouvernement, tel un pré-requis en quelque sorte et non plus comme une contrainte ou une réponse à des contraintes publiques ou européennes.

On ne résoudra les problèmes environnementaux majeurs que par une nouvelle façon de penser l’aménagement du territoire (privilégier les transports publics vers les centres de travail, mixer zones commerciales, zones d’habitation et zones de travail, aider aux développements des centres locaux plutôt que de privilégier les métropoles régionales…), les transports (marchandise, humains, privilégier les circuits courts, intégrer les couts de transports, y compris d’infrastructure…), l’agriculture (privilégier là aussi les bonnes pratiques, les circuits courts, avoir une politique forte et volontariste…) et tous les autres aspects du développement et l’action publique.

Au-delà de la France, Ségolène souhaite aussi profiter de l’Europe pour construire un pole d’excellence environnementale dans Notre Europe. Parce que la problématique est la même dans toute l’Europe (santé publique, environnement, problème du pétrole…), parce que les décisions des uns influent sur les autres, parce que certains pays ont des bonnes idées, parce que certaines régions ont déjà des bonnes pratiques. Elle estime aussi que l’écologie et l’excellence environnementale sont des projets majeurs qui permettraient de remettre l’Europe sur les rails pour ne plus se contenter d’une Europe des marchés. Des projets autour des énergies renouvelables par exemple seraient véritablement moteurs pour l’innovation, la recherche et la construction européenne.

Seule une Europe de l’Environnement pourra répondre durablement aux défis des énergies renouvelables, d’une agriculture subventionnée de façon logique et rationnelle, d’une politique des transports permettant d’anticiper l’après pétrole plutôt que de le subir.

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